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Conférence | L’espace de la représentation : le modèle perspectif
Publié le 26 septembre 2019 – Mis à jour le 26 janvier 2021
Conférence publique de Audrey RIEBER organisée par la Société Rhodanienne de Philosophie.
Intervention de Audrey RIEBER (Maître de Conférences à l’ENS de Lyon), mercredi 29 janvier 2020 de 18h30 à 20h.
La conférence souhaite interroger la notion de représentation du point de vue de la philosophie de l’art. Elle mettra de côté la question de savoir ce que l’art représente (des dieux, des hommes, des paysages) pour se concentrer sur la question des modalités de la représentation.
Quels moyens formels le dessinateur ou le peintre (on se limitera aux arts visuels) mettent-ils en œuvre pour pouvoir représenter ? Bref, il s’agit de se demander comment « ça représente » et non d’identifier et d’interpréter les objets représentés. De ce point de vue, la perspective linéaire telle qu’elle a été décrite par Alberti (De Pictura, 1435) constitue un « objet théorique » privilégié. L’examen de son fonctionnement permet en effet d’établir comment un certain traitement de l’espace de l’image va de pair, voire conditionne une théorie de l’art comme représentation.
Bien plus, en qualifiant la perspective de « forme symbolique » et de « paradigme », on peut essayer de montrer que la perspective dite légitime non seulement conditionne la possibilité d’une représentation artistique mais est liée à un certain ordre du savoir qui conçoit l’accès au vrai à partir de la représentation. C’est à Ernst Cassirer, Erwin Panofsky, Hubert Damisch et Michel Foucault que nous emprunterons pour explorer cette question.
La conférence souhaite interroger la notion de représentation du point de vue de la philosophie de l’art. Elle mettra de côté la question de savoir ce que l’art représente (des dieux, des hommes, des paysages) pour se concentrer sur la question des modalités de la représentation.
Quels moyens formels le dessinateur ou le peintre (on se limitera aux arts visuels) mettent-ils en œuvre pour pouvoir représenter ? Bref, il s’agit de se demander comment « ça représente » et non d’identifier et d’interpréter les objets représentés. De ce point de vue, la perspective linéaire telle qu’elle a été décrite par Alberti (De Pictura, 1435) constitue un « objet théorique » privilégié. L’examen de son fonctionnement permet en effet d’établir comment un certain traitement de l’espace de l’image va de pair, voire conditionne une théorie de l’art comme représentation.
Bien plus, en qualifiant la perspective de « forme symbolique » et de « paradigme », on peut essayer de montrer que la perspective dite légitime non seulement conditionne la possibilité d’une représentation artistique mais est liée à un certain ordre du savoir qui conçoit l’accès au vrai à partir de la représentation. C’est à Ernst Cassirer, Erwin Panofsky, Hubert Damisch et Michel Foucault que nous emprunterons pour explorer cette question.
Contact :
Mai LEQUAN :
mai.lequan@univ-lyon3.fr
Partenaires :
La Société Rhodanienne de Philosophie est partenaire de la Faculté de philosophie de l'Université Jean Moulin Lyon 3 et de l'Institut de Recherches Philosophiques de Lyon (IRPhiL).
Thématiques :
Manifestations scientifiques; Philosophie
Informations
Le 29 janvier 2020 De 18:30 à 20:00
Salle Richardot
Université Jean Moulin Lyon 3
15 quai Claude Bernard
69007 Lyon
Accès
Entrée libre et gratuite
Mise à jour : 26 janvier 2021