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VESSIERE/GÉRARD Natacha
La foi chez Sören Kiekegaard. La nouvelle Immédiateté
Publié le 21 mars 2008 – Mis à jour le 17 novembre 2008
Thèse de Philosophie, soutenue le 27 septembre 2007.
La foi est définie par Kierkegaard comme une seconde immédiateté, par opposition à la première qui appartient à la sphère esthétique. Il s'agit alors de comprendre comment Kierkegaard conçoit la foi : tant comme un travail de l'homme, une marche volontaire ayant pour vocation d'anéantir les obstacles à la foi, qu'un don de Dieu, notamment lorsqu'il s'agit de séjourner dans la foi. A la jointure entre la marche humaine et le don de Dieu se trouve une rupture, celle du repentir ; et un saut, celui de la foi. Mais comment séjourner dans l'immédiateté ? La foi chez Kierkegaard ne saurait se confondre avec un état, une tranquille possession ou une assurance certaine. Combat, elle est aussi joie inconditionnelle. Ne sera donnée la victoire de la foi, qu'à celui qui l'attend. Aussi la foi n'est-elle pas un lieu, mais un temps ; aussi la foi ne sortira-t-elle jamais du paradoxe, celui de l'homme et celui du Christ.
Mots-clés : Kierkegaard, foi, immédiateté, instant, désespoir, repentir, scandale, saut, croire, paradoxe, joie, amour.
Directeur de thèse : Marie CARIOU
Membres du Jury :
Pierre GIRE, Institut Catholique de Lyon
Maryvonne PERROT; Université de Bourgogne
Marie CARIOU, Université Jean Moulin Lyon 3
Jean-Jacques WUNENBURGER, Université Jean Moulin Lyon 3
Mention : Très honorable
Équipe d'accueil : Institut de recherches philosophiques
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Mise à jour : 17 novembre 2008