Le projet de recherche de David Alessandro porte sur la métaphysique de Vico, principalement sur la question de la continuité entre ses premières œuvres et sa dernière œuvre, La Science nouvelle. C'est à dire sur la manière dont Vico réutilise les concepts de ses premières œuvres pour traiter le thème de l'histoire de la civilisation dans la dernière œuvre.

Présentation de la conférence

La philosophie de Giambattista Vico (1668-1744) n’est pas sans présenter de singulières similitudes, rapidement remarquées par les commentateurs, avec celle de Hegel. Tous deux s’efforcent de réconcilier l’exigence d’une rationalité à l’œuvre dans le monde avec l’apparent chaos du réel, avec le désordre de l’histoire. Vico cherche ainsi à déceler, dans les ruines du passé, les traces d’un progrès de l’esprit qui, guidé par une "Providence", surmonte sa barbarie originelle.

Il s’agit ici de s’interroger, au-delà de la présence indéniable de grands thèmes communs, sur la légitimité d’un tel rapprochement entre ces penseurs, qui risque de faire perdre de vue la singularité de chacune de leur philosophie.

Organisation du séminaire : François Danzé, Guillaume Dreidemie, Sarah Bernard-Granger et Luc-Étienne de Boyer

► Séminaire doctoral "Hegel"