- Manifestations scientifiques,
Philosophie juive ?
Publié le 19 septembre 2012 – Mis à jour le 5 avril 2024
Conférence de Marc ISRAEL organisée par la Société Rhodanienne de Philosophie.
"Philosophie juive ?" : Conférence publique organisée par la Société Rhodanienne de Philosophie.
Intervention de Marc ISRAEL (Professeur de Première Supérieure à Lyon), mercredi 28 novembre 2012 de 18h30 à 20h.
« Philosophie juive ? » Ce que veut exprimer cette interrogation, par-delà le choc des notions (la difficile double allégeance à la philosophie – comme tradition de l'individualité, comme tradition de ne pas en avoir malgré son corpus d'auteurs – et au judaïsme – comme tradition à proprement parler, comme phénomène collectif fondé sur la Torah et son exégèse talmudique), c'est le problème de savoir où situer ce que le judaïsme a de plus philosophique.
Forcément dans le corpus des quelques philosophes proprement dits qui semble détenir le monopole de cette appellation ? Pourquoi pas dans la Tradition (biblique et talmudique) en tant qu'elle se prêterait comme philosophie implicite à une explicitation ? Et si cette explicitation était au moins autant à faire par une philosophie nouvelle que déjà accomplie par lesdits philosophes ? Une philosophie juive peut-elle se contenter d'être bibliocentrée au détriment de la dimension talmudique ? Doit-elle par ailleurs obéir au paradigme aristotélicien des grands médiévaux ?
On essayera de montrer que le judaïsme est déjà philosophique (et à traduire philosophiquement) sous plusieurs aspects qui sont : une éthique de la discussion rationnelle ; un universalisme anti-idéologique ; la capacité de ne pas s'en laisser conter par un discours religieux convenu dit « judéo-chrétien » ; une ontologie implicite qui nous fera plaider pour le recours à un paradigme heideggérien revisité par une certaine forme d'analyse de l’« être ».
Accès libre et gratuit.
Intervention de Marc ISRAEL (Professeur de Première Supérieure à Lyon), mercredi 28 novembre 2012 de 18h30 à 20h.
« Philosophie juive ? » Ce que veut exprimer cette interrogation, par-delà le choc des notions (la difficile double allégeance à la philosophie – comme tradition de l'individualité, comme tradition de ne pas en avoir malgré son corpus d'auteurs – et au judaïsme – comme tradition à proprement parler, comme phénomène collectif fondé sur la Torah et son exégèse talmudique), c'est le problème de savoir où situer ce que le judaïsme a de plus philosophique.
Forcément dans le corpus des quelques philosophes proprement dits qui semble détenir le monopole de cette appellation ? Pourquoi pas dans la Tradition (biblique et talmudique) en tant qu'elle se prêterait comme philosophie implicite à une explicitation ? Et si cette explicitation était au moins autant à faire par une philosophie nouvelle que déjà accomplie par lesdits philosophes ? Une philosophie juive peut-elle se contenter d'être bibliocentrée au détriment de la dimension talmudique ? Doit-elle par ailleurs obéir au paradigme aristotélicien des grands médiévaux ?
On essayera de montrer que le judaïsme est déjà philosophique (et à traduire philosophiquement) sous plusieurs aspects qui sont : une éthique de la discussion rationnelle ; un universalisme anti-idéologique ; la capacité de ne pas s'en laisser conter par un discours religieux convenu dit « judéo-chrétien » ; une ontologie implicite qui nous fera plaider pour le recours à un paradigme heideggérien revisité par une certaine forme d'analyse de l’« être ».
Accès libre et gratuit.
Mise à jour : 5 avril 2024