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CHONG Tsun Sang
« La généalogie de l'absolu chez Michel Henry. La vie mystique, la vie révélée et la vie inconsciente »
Publié le 26 août 2024 – Mis à jour le 22 novembre 2024
Thèse en Philosophie, soutenue le 15 mars 2024.
À partir de la fin du vingtième siècle, la technique informatique se développe progressivement mais rapidement et en grande quantité. En accompagnant les changements du système économique ; de la globalisation et de la modernisation du mode de vie, les gens reçoivent les nouvelles et les informations plus vite qu’avant. En particulier l’art visuel tire avantage d’une part de l’image lors de la prise de vue et de l’accès au numérique, d’autre part de ce que les gens restent plus longtemps devant l’écran aujourd’hui. Le public a dont accès facilement à l’art visuel par plus de moyen que les autres formes artistiques, même si on apprécie presque tous les arts par la vue, ici ce qui nous intéresse selon Hegel, c’est que la neutralisation du désir est l’excellence de la vue. Pourtant est-ce qu’il existe vraiment une neutralisation du désir dans la représentation visuelle aujourd’hui ? Par exemple que penser de la victimisation dans l’art visuel ?
Une première remarque s’impose c’est que la victimisation existe sous plusieurs formes artistiques, mais il semble que l’instantanéité et la compétence de l’art visuel soient plus puissantes que les autres. Pendant notre étude sur la victimisation qui s’exprime via des écrans, il y a une technique unique de l’expression qui attire l’œil et qui ressort régulièrement dans les œuvres de Chen Chieh Jen et de Nakashima Tetsuya. C’est comme une caractéristique de la subjectivité dans la victimisation, mais qui vient cependant de deux artistes de nationalités différentes. Cela nous permet de proposer l’étude de ces oeuvres parce qu’elles soulève la question de la victimisation du peuple Taïwanais, et que ces œuvres en avant garde nous permettent de reconsidérer leur place dans la société. Cela répond aussi à un besoin de connaitre l’autre position, celle de l’étranger pour ce qui est d’exprimer le sujet de la victimisation dans le contexte Taïwanais qui s’y exprime timidement. On pense cette subjectivité à leur place, et on revient en même temps sur ce qui compte pour eux via l’avis de l’autre.
Apparemment ici on recherche la production transnationale qui discute la subjectivité moderne, par contre peut-on facilement établir ou déduire une production nationale, internationale ou même transnationale de la subjectivité ? Peut-être que ; en ce qui concerne ces deux artistes, on peut penser qu’ils ont créé des jeux dans l’art visuel, des jeux de la subjectivité et des jeux de la transnationalité. Ces jeux traduisent à l'avance un sentiment qui est à peine révélé aujourd'hui dans la société Taïwanaise et qui commence à s’individualiser comme une production à venir. Les artistes de notre étude ont une manière comparable de traiter la victimisation. Cela nous permet de pouvoir envisager la réponse aux questions suivantes sur la base de l’étude de leurs travaux. Est-ce que la formulation à la première personne du singulier est la ressource qui nourrit l’expression de la victime ? Est-ce que la victimisation à l’écran peut formuler une demande ou une résistance de la subjectivité ? Et y va-t-il des armes pour briser ou franchir la frontière de la subjectivité par le moyen de la confession ? Dans notre étude, on va se focaliser sur trois parties : l’individu en tant qu’une œuvre d’art, la victimisation en tant qu’une épreuve de l’être humain et le déplacement de sa subjectivité dans la démonstration de la victimisation.
Premièrement, pour déchaîner l’enthousiasme de l’être humain dans l’art visuel, on aborde les philosophies de Michel Foucault, la biopolitique, le dispositif et l’esthétique de l’existence. Cela nous donne d’autres façons d’apprécier les œuvres dramatiques. A partir de l’étude de nos films, on peut envisager de poser les questions suivantes : est-ce que l’art fait de la propagande ou de la critique de l’éthique en exprimant les sentiments ou les émotions de l’être humain ? De l’explication de la biopolitique, comment l’art visuel réalise-t-il l’expérience de la vie ou de l’individu devant les spectateurs ? Si on pense que l’être humain est un appareil de l’art, comment cet appareil pose-t-il le dispositif de la communication ? D’ailleurs, est-ce que l’esthétique de l’existence peut être une technique de l’expression de l’individu dans la production de l’art ?
Deuxièmement, on essaie d’analyser les œuvres de ces deux artistes dans le cadre de l’art visuel (l’image, l’art vidéo et le cinéma), comment les expressions visuelles des ces différentes formes de media démontrent la tentative pour aller de l’interprétation de la subjectivité à la constitution de la subjectivité. On suppose que les images de la confession qui viennent de ces deux artistes est un mouvement de la subjectivité dans la victimisation. Il est aussi un discours très dramatique en tant que "technique de soi", surtout par la démonstration théâtrale de l’être humain. Evidemment, la confession est un acte religieux depuis des siècles, mais si on le considère comme une mise en scène du sujet, de sa propre volonté, il peut être un acte ou un véhicule de l’immanence du sujet lui-même dans le but de solliciter les personnes autour. C’est une approche qui peut aider à surmonter les obstacles propres à la nationalité des auteurs. Parce que l’être humain est déjà un sujet hors de la nationalité, hors des ethnies et hors de sa position civile. Il profite justement de la démonstration de la victimisation, par le moyen de la formulation à la première personne du singulier, qui est un langage commun à toutes les nations, les différentes cultures et les différentes générations. Autrement dit, la confession est comme un message du recours de la victimisation. Il peut être un discours de l’esthétique porté à l’écran, qui fait ressortir son effet artistique partout de la même manière.
Troisièmement, en raison de la mobilité de l’art visuel, les images ou les films sont plus facilement accessible au public. Par la facilité du développement de l’informatique aujourd’hui, l’être humain expose sa victimisation en profitant de ce moyen plus aisément qu’avant. Ainsi on s’est aussi intéressé au déplacement de la subjectivité chez celui qui se sent être une victime. Un aspect de la philosophie de linguistique, nous montre que l’interprétation de la victimisation et la position de victime sont flottant. Il nous semble qu’il devient le "sujet transitif", qui se transporte dans le passé, la société, la communauté ou même dans son immanence propre avec les limites qui s’imposent. C’est-à-dire que le sujet de la victimisation n’est jamais purement un seul individu dans la situation victimisée, mais celui-ci profite de sa victimité comme d’une singularité pour venir interpréter sa victimisation au moment opportun. Cela est d’autant plus évident à l’écran lorsque la mise en scène place le sujet au centre de l’attention de tous et du fait que la victime va participer à sa propre victimisation lors de sa performance. On trouve qu’il y a superposition et une intrication des identités de l’individu selon la position du sujet par rapport à sa victimisation. Ici on discute comment la production de l’art reflète un sujet en tant que victime dans la persécution du groupe dans la famille, la société, le régime de l’État et la gouvernance invisible.
En conséquence, même si on voit dans ces œuvres l’expression très discursive de la victimisation, elles montrent que la victimisation est un volet du fantasme dans le processus créateur de l’artiste. Cependant, si la victimisation se répète après le harcèlement, l’injustice et la persécution, le fantasme lui s’accompagne seulement du discours de la victime. En réalité, il faut que le sujet et l’objet existent les deux à la fois, ensemble ils vont matérialiser l’exposition d’une victime. Cette construction n’existe pas seulement dans la production de l’art. Elle est aussi une façon de se remettre en question en tant qu’être humain, un exercice de l’explicitation de notre subjectivité et peut-être une observation de la position de Taïwan à l’échelle du monde politique actuel. Il est donc aussi la valeur et le but de cette recherche, et si on veut aller plus loin, n’y aurait-il pas d’autres moyens pour ce peuple, pour ce qui est de résister à la scène dramatique qui se joue dans ce monde, que celui de se mettre en position de victime ?
Une première remarque s’impose c’est que la victimisation existe sous plusieurs formes artistiques, mais il semble que l’instantanéité et la compétence de l’art visuel soient plus puissantes que les autres. Pendant notre étude sur la victimisation qui s’exprime via des écrans, il y a une technique unique de l’expression qui attire l’œil et qui ressort régulièrement dans les œuvres de Chen Chieh Jen et de Nakashima Tetsuya. C’est comme une caractéristique de la subjectivité dans la victimisation, mais qui vient cependant de deux artistes de nationalités différentes. Cela nous permet de proposer l’étude de ces oeuvres parce qu’elles soulève la question de la victimisation du peuple Taïwanais, et que ces œuvres en avant garde nous permettent de reconsidérer leur place dans la société. Cela répond aussi à un besoin de connaitre l’autre position, celle de l’étranger pour ce qui est d’exprimer le sujet de la victimisation dans le contexte Taïwanais qui s’y exprime timidement. On pense cette subjectivité à leur place, et on revient en même temps sur ce qui compte pour eux via l’avis de l’autre.
Apparemment ici on recherche la production transnationale qui discute la subjectivité moderne, par contre peut-on facilement établir ou déduire une production nationale, internationale ou même transnationale de la subjectivité ? Peut-être que ; en ce qui concerne ces deux artistes, on peut penser qu’ils ont créé des jeux dans l’art visuel, des jeux de la subjectivité et des jeux de la transnationalité. Ces jeux traduisent à l'avance un sentiment qui est à peine révélé aujourd'hui dans la société Taïwanaise et qui commence à s’individualiser comme une production à venir. Les artistes de notre étude ont une manière comparable de traiter la victimisation. Cela nous permet de pouvoir envisager la réponse aux questions suivantes sur la base de l’étude de leurs travaux. Est-ce que la formulation à la première personne du singulier est la ressource qui nourrit l’expression de la victime ? Est-ce que la victimisation à l’écran peut formuler une demande ou une résistance de la subjectivité ? Et y va-t-il des armes pour briser ou franchir la frontière de la subjectivité par le moyen de la confession ? Dans notre étude, on va se focaliser sur trois parties : l’individu en tant qu’une œuvre d’art, la victimisation en tant qu’une épreuve de l’être humain et le déplacement de sa subjectivité dans la démonstration de la victimisation.
Premièrement, pour déchaîner l’enthousiasme de l’être humain dans l’art visuel, on aborde les philosophies de Michel Foucault, la biopolitique, le dispositif et l’esthétique de l’existence. Cela nous donne d’autres façons d’apprécier les œuvres dramatiques. A partir de l’étude de nos films, on peut envisager de poser les questions suivantes : est-ce que l’art fait de la propagande ou de la critique de l’éthique en exprimant les sentiments ou les émotions de l’être humain ? De l’explication de la biopolitique, comment l’art visuel réalise-t-il l’expérience de la vie ou de l’individu devant les spectateurs ? Si on pense que l’être humain est un appareil de l’art, comment cet appareil pose-t-il le dispositif de la communication ? D’ailleurs, est-ce que l’esthétique de l’existence peut être une technique de l’expression de l’individu dans la production de l’art ?
Deuxièmement, on essaie d’analyser les œuvres de ces deux artistes dans le cadre de l’art visuel (l’image, l’art vidéo et le cinéma), comment les expressions visuelles des ces différentes formes de media démontrent la tentative pour aller de l’interprétation de la subjectivité à la constitution de la subjectivité. On suppose que les images de la confession qui viennent de ces deux artistes est un mouvement de la subjectivité dans la victimisation. Il est aussi un discours très dramatique en tant que "technique de soi", surtout par la démonstration théâtrale de l’être humain. Evidemment, la confession est un acte religieux depuis des siècles, mais si on le considère comme une mise en scène du sujet, de sa propre volonté, il peut être un acte ou un véhicule de l’immanence du sujet lui-même dans le but de solliciter les personnes autour. C’est une approche qui peut aider à surmonter les obstacles propres à la nationalité des auteurs. Parce que l’être humain est déjà un sujet hors de la nationalité, hors des ethnies et hors de sa position civile. Il profite justement de la démonstration de la victimisation, par le moyen de la formulation à la première personne du singulier, qui est un langage commun à toutes les nations, les différentes cultures et les différentes générations. Autrement dit, la confession est comme un message du recours de la victimisation. Il peut être un discours de l’esthétique porté à l’écran, qui fait ressortir son effet artistique partout de la même manière.
Troisièmement, en raison de la mobilité de l’art visuel, les images ou les films sont plus facilement accessible au public. Par la facilité du développement de l’informatique aujourd’hui, l’être humain expose sa victimisation en profitant de ce moyen plus aisément qu’avant. Ainsi on s’est aussi intéressé au déplacement de la subjectivité chez celui qui se sent être une victime. Un aspect de la philosophie de linguistique, nous montre que l’interprétation de la victimisation et la position de victime sont flottant. Il nous semble qu’il devient le "sujet transitif", qui se transporte dans le passé, la société, la communauté ou même dans son immanence propre avec les limites qui s’imposent. C’est-à-dire que le sujet de la victimisation n’est jamais purement un seul individu dans la situation victimisée, mais celui-ci profite de sa victimité comme d’une singularité pour venir interpréter sa victimisation au moment opportun. Cela est d’autant plus évident à l’écran lorsque la mise en scène place le sujet au centre de l’attention de tous et du fait que la victime va participer à sa propre victimisation lors de sa performance. On trouve qu’il y a superposition et une intrication des identités de l’individu selon la position du sujet par rapport à sa victimisation. Ici on discute comment la production de l’art reflète un sujet en tant que victime dans la persécution du groupe dans la famille, la société, le régime de l’État et la gouvernance invisible.
En conséquence, même si on voit dans ces œuvres l’expression très discursive de la victimisation, elles montrent que la victimisation est un volet du fantasme dans le processus créateur de l’artiste. Cependant, si la victimisation se répète après le harcèlement, l’injustice et la persécution, le fantasme lui s’accompagne seulement du discours de la victime. En réalité, il faut que le sujet et l’objet existent les deux à la fois, ensemble ils vont matérialiser l’exposition d’une victime. Cette construction n’existe pas seulement dans la production de l’art. Elle est aussi une façon de se remettre en question en tant qu’être humain, un exercice de l’explicitation de notre subjectivité et peut-être une observation de la position de Taïwan à l’échelle du monde politique actuel. Il est donc aussi la valeur et le but de cette recherche, et si on veut aller plus loin, n’y aurait-il pas d’autres moyens pour ce peuple, pour ce qui est de résister à la scène dramatique qui se joue dans ce monde, que celui de se mettre en position de victime ?
Mots-clés : Arts vivants, art taïwanais, Chen Chieh Jen, cinéma japonais, confession, Nakashima Tetsuya, subjectivité, victimisation, vidéo d’arts
Since the end of the 20th century, the gradual development of communication technology has not only been intensive but also expeditious. With the changes in the economic system, globalization, and modern lifestyle, the speed for people to receive news and information is faster, and the ways are more diverse than ever before, especially in visual art. On the one hand, it uses the characteristics of images in visual focus and digital application; and on the other hand, it takes advantage of the fact that people have increased their time in front of the screen. Therefore, compared with other art forms, it is easier for the public to come into contact with visual art through more diverse ways. Even if it could be appreciated the vast majority of art exhibitions through vision, what is interesting here is that, according to Hegel’s point of view, neutralizing desire is unique to vision. However, is there really a neutralization of desire in today’s visual display? For example, the victimization in visual art?
From a preliminary observation, victimization exists in many art forms. In a broad sense, victimization is often used as the narrative content of artistic creation, but the immediacy and sensibility of visual art are more strongly interpreted than other art forms. In this research on victimization which is projected on the screen, a unique and eye-catching performance technique often appears in the works of Chen Chieh Jen and Nakashima Tetsuya. This is a subjective feature of victimization, but it comes from two artists from different countries; which promotes a profound study of their works on problematic parts about victimization of the people in Taiwan and also makes a rethinking on the same or different symptoms of the victimization that is presented by the Japanese people. All these avant-garde works make a rethink of people’s positions in society. This also meets the need to understand another position, that is, to express the victimization of the subject in the background of Taiwan with the position of an outsider; which is such a timid and pusillanimous expression in the context. This research attempts to think of this subjectivity in their position, and at the same time, it also returns to a position of talking about what is important to them through the position of others.
Obviously, this research is looking for a transnational production that explores modern subjectivity, but could it be easily established or deduced as a national, international, and even transnational subjectivity production? Regarding these two artists, perhaps one of the directions that can be thought about is that they create a technical mechanism, a subjective technical mechanism, and a transnational technical mechanism in visual arts. These technical mechanisms have pre-translated a feeling that is difficult to show in today’s Taiwanese society and began to be individualized into future output. Each of the artists in the research has a similar form of dealing with victimization, which allows to study and think about the responses to the following questions according to their works. Is the first-person personal expression a strategy to provide victims with expression? Can the victimization on the screen state the requirements or resistance of subjectivity? Is there a means to break or cross the boundary of subjectivity through confession? In this research, the main concern focuses on three parts: the individual as a display of artistic creation, the victimization as a kind of life-suffering appearance, and the displacement movement of subjectivity under the victimization. In selecting the works of these two artists and according to the theme category of this study, the discussion on Chen Chieh Jen’s works is mainly selected from his early creation to 2014. The research object of Nakashima Tetsuya’s part mainly focuses on his two films, “Memories of Matsuko” (2006) and “Confessions” (2010), and related female issues adapted from the novel of the same name.
First of all, in order to understand the passion for life in visual art, it can be learned from Michel Foucault’s philosophical ideas---bio-politics, the apparatus, and the aesthetic of existence. These aspects allow us to appreciate the tragic works from other perspectives. From the perspective of the aesthetic of existence for looking at the films of studying this research has chosen, it might be significant to ask the following questions. Is art a publicity or judgment that carries ethics through people’s expression of feelings or emotions? From the perspective of bio-politics, how does visual art show the experience of life or individuals in front of an audience? If life can be used as an apparatus, how does this device constitute its communication deployment? In addition, can the aesthetic of existence become a technology of individual expression in artistic production?
Secondly, this research attempts to analyze the visual artworks of the two artists (including image, video art, and film). The visual expression of the media of their different types of works presents an attempt to establish from subjective interpretation to subjectivity. It could be assumed that this kind of confessional image in the works of the two artists is a subjective movement in victimization. It is also a tragic statement about “self-technology,” especially in the plot of human (life). It is true that confession has been a religious behaviour for centuries, but if regarding this behaviour as an interpretation of the subject out of its own will, then it can be an attempt within the subjective self, and an action or a means to attract people around us. Especially in today’s era, people often confess through various forms of expression, in various role positions, with or without someone to talk to (extended forms of confession: expressions in other words, diaries, blogs, micro-blogs, communication software chat groups, social network status updates...). This method can help us overcome the unique obstacles of the two authors’ nationalities. Since thinking from the perspective of human beings, human beings can be a subject that is not limited by nationality, ethnicity, or secular status. The subject can simply use the presentation of victimization and use the first-person statement as a common language to communicate with various ethnic groups, different cultures, and different generations. In other words, confession is like a message for help in a victimization situation. It can be used as an aesthetic expression on the screen, exerting its artistic effect everywhere in the same form.
Thirdly, due to the flow characteristics of visual art, images or videos are relatively easy to reach the public’s interests. With the convenience of today’s information development, it is easier for people to expose their victimization through the medium of video than before. Thus, this research is interested in the subjective transfer of those who are consciously considered victims. From the perspective of modernity and a linguistic point of view, it can be seen that the interpretation of victimization and the position of the victim is floating. In this view, while the subject states the victimization, it also becomes the “subject in transit,” flowing back and forth in transit, society, and community, or even in the internal nature of the coercive self. It means that the subject of the victimization is never the only individual in the case of pure victimization, but it explains its victimization at the right time through its own victimization as a special nature. The subject is bound to interpret or translate his victimization to other audiences as a third party. When the subject’s deduction process expresses his own victimization as a core scene, it attracts everyone’s attention, and the presentation of this scene on the screen will be more obvious. It might be believed the subject has overlapping and intricate intersections of his personal identity in his victimization. What this research wants to discuss here is how artistic production reflects a victimized subject in family, society, system, country, and even modernity, and groups subjected to invisible domination bring about oppression and victimization.
In conclusion, even though these can be seen as very declarative representations of victimization in these works, they also reveal that victimization is part of the artist’s fantasy in the creative process. While the victimization is repeated in the wake of harassment, injustice, and persecution, fantasies about them are only produced in the words of the victims. In fact, the subject and object must exist simultaneously, and they must realize the interpretation of the victim together. This construction does not only exist in artistic production; but also as a way of questioning our own lives as human beings, as an exercise in explaining our subjectivity, and perhaps as an observation of Taiwan’s position in today’s political world. This is also the importance and purpose of this study, and if it could go one step further and ask, for these people, besides putting themselves in the position of victims, is there no other way to resist those dramatic scenes of what is happening in this world?
Keywords: Chen Chieh Jen, confession, Japanese film, Nakashima Tetsuya, performance art, subjectivity, Taiwanese art, victimization, video art
Directeur de thèse : Bruno PINCHARD
Membres du jury :
- M. PINCHARD Bruno, Directeur de thèse, Professeur émérite des universités, Université Jean Moulin Lyon 3, France,
- M. DALISSIER Michel, Rapporteur, Maître de conférences habilité à diriger des recherches, En détachement, université Kanazawa, Japon,
- Mme TALON-HUGON Carole, Rapporteure, Professeure des universités, Sorbonne Université, Paris, France,
- Mme DEPRAZ Natalie, Professeure des universités, université Paris Nanterre, France,
- M. LECLERCQ Jean, Professeur ordinaire, université catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, France.
Présidente du jury : Carole TALON-HUGON
Thèses en ligne
Mise à jour : 22 novembre 2024