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BRAGA Corin

De l’utopie à la contre-utopie aux XVIe-XIXe siècles

Publié le 16 mai 2008 Mis à jour le 18 novembre 2008

Thèse de Philosophie, soutenue le 3 mars 2008.

Thomas More, Francis Bacon, Johann Valentin Andreae, Tommaso Campanella, et bien d'autres utopistes encore ont, sans hésiter, placé le jardin d'Eden, naguère seul apanage de Dieu, sous le patronage exclusif des hommes, permettant ainsi la primauté de la cité terrestre sur la cité céleste. L'Utopie est l'un des visages de ce paradis réapproprié, paradis qui ne survécut cependant pas plus d'un siècle à la vague d'optimisme qui l'avait porté. La théologie chrétienne post-tridentine, le rationalisme cartésien et l'empirisme anglais allaient porter le coup final aux utopies de la Renaissance, et donner libre cours aux antiutopies qui, partant de Joseph Hall (Mundus alter et idem, 1605) et Artus Thomas (L'Isle des Hermaphrodites, 1605), ont donné le ton d'une vision dominante peuplée d'enfers sur terre, et de sociétés de cauchemar, en somme de contre-utopies. Mots-clés : Utopie, antiutopie, Paradis terrestre, merveilles médiévales, voyages extraordinaires, censure / autocensure, religion, rationalisme, empirisme. Directeur de thèse :  Jean-Jacques WUNENBURGER Membres du Jury : Jean-Jacques WUNENBURGER, Université Jean Moulin Lyon 3 Jean-François MATTÉI, Université Sophia-Antipolis, Nice Philippe WALTER, Université Grenoble 3 Bertrand WESTPHAL, Université de Limoges Mention : Très honorable Équipe d'accueil : Institut de recherches philosophiques de Lyon