17230004 - Esthétique
| Niveau de diplôme | |
|---|---|
| Crédits ECTS | 5 |
| Volume horaire total | 15 |
| Volume horaire CM | 15 |
Responsables
Contenu
Licence 1 - Semestre 1 - Mineure Philosophie pour spécialistes - Année universitaire 2024-25
Enseignant : Diego MIONE (doctorant - Université Jean Moulin Lyon 3)
Titre du cours : Pourquoi l’esthétique ? Une introduction
Programme du cours :
C’est au XVIIIe siècle qu’apparaît sous la plume d’un philosophe allemand, Baumgarten (1714-1762), le terme d’« aesthetica ». Mais c’est Kant (1724-1804), avec la Critique de la faculté de juger (1790), puis les auteurs de l’idéalisme allemand qui installeront durablement l’esthétique dans le paysage philosophique. Quel est le sens de cet événement historique ? Qu’est-ce, au fond, que l’esthétique ? Et comment expliquer que la philosophie ait pu s’en passer jusque-là ?
Ce cours se propose d’étudier les textes fondateurs de cette discipline pour deux raisons. La première est pédagogique : il s’agit de permettre aux étudiants d’acquérir des bases solides sur ce champ de la philosophie. La seconde est heuristique, et nous conduira à la critique d’un préjugé désormais courant, lequel réduit la pensée esthétique à une sorte de philosophie appliquée et bornée à l’étude de l’art. Une telle interprétation en effet néglige les liens tissés avec les nombreux autres champs de la philosophie : la connaissance et la morale (chez Kant), l’histoire et la métaphysique (chez Hegel) ou encore l’éducation et la politique (chez Schiller).
Ainsi s’agira-t-il de comprendre en quoi l’esthétique est « le nom d’un tournant de la philosophie, lorsqu’elle découvre, dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, qu’elle ne peut plus se rapporter pleinement à elle-même sans le détour d’une méditation de l’art » (François Zourabichvili).
Enseignant : Diego MIONE (doctorant - Université Jean Moulin Lyon 3)
Titre du cours : Pourquoi l’esthétique ? Une introduction
Programme du cours :
C’est au XVIIIe siècle qu’apparaît sous la plume d’un philosophe allemand, Baumgarten (1714-1762), le terme d’« aesthetica ». Mais c’est Kant (1724-1804), avec la Critique de la faculté de juger (1790), puis les auteurs de l’idéalisme allemand qui installeront durablement l’esthétique dans le paysage philosophique. Quel est le sens de cet événement historique ? Qu’est-ce, au fond, que l’esthétique ? Et comment expliquer que la philosophie ait pu s’en passer jusque-là ?
Ce cours se propose d’étudier les textes fondateurs de cette discipline pour deux raisons. La première est pédagogique : il s’agit de permettre aux étudiants d’acquérir des bases solides sur ce champ de la philosophie. La seconde est heuristique, et nous conduira à la critique d’un préjugé désormais courant, lequel réduit la pensée esthétique à une sorte de philosophie appliquée et bornée à l’étude de l’art. Une telle interprétation en effet néglige les liens tissés avec les nombreux autres champs de la philosophie : la connaissance et la morale (chez Kant), l’histoire et la métaphysique (chez Hegel) ou encore l’éducation et la politique (chez Schiller).
Ainsi s’agira-t-il de comprendre en quoi l’esthétique est « le nom d’un tournant de la philosophie, lorsqu’elle découvre, dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, qu’elle ne peut plus se rapporter pleinement à elle-même sans le détour d’une méditation de l’art » (François Zourabichvili).
Bibliographie
Bibliographie indicative :
* Ouvrages principaux de ce cours
* Ouvrages principaux de ce cours
- Batteux, Les beaux-arts réduits à un même principe [1746]
- Hume, « La règle du goût » [1757]
- Burke, Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du sublime et du beau [1757]
- Lessing, Du Laocoon [1766]
- Kant, Critique de la faculté de juger [1790]*
- Schiller, Lettres sur l’éducation esthétique de l’homme [1795]*
- Hegel, Introduction à l’esthétique ou Esthétique* [1818-1829]
- Alain Séguy-Duclot, Leçons sur l’esthétique de Kant [2018]* ; Introduction à la philosophie de l’art [2023]
- Jean Lacoste, La philosophie de l’art [2008]
- Carole Talon-Hugon, L’esthétique [2004 ; réédition 2013]
Contrôles des connaissances
Terminal écrit (TE) 2h