17200005 - Philosophie moderne
Niveau de diplôme | |
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Volume horaire total | 33 |
Volume horaire CM | 18 |
Volume horaire TD | 15 |
Responsables
Contenu
Licence 2 - Semestre 4 - MAJEURE Philosophie - UE Fondamentale - Année universitaire 2024-25
Enseignants :
Mai LEQUAN (CM)
Yoann LOIR (TD)
Thème du cours : La morale de Kant
Présentation du cours (CM) : le CM portera sur "La philosophie morale de Kant"
Présentation du CM : Le CM visera à présenter les grandes lignes et enjeux de la philosophie morale de Kant, en prenant pour fil directeur problématique la critique de formalisme et d’ascétisme rigoriste que lui adressera Hegel.
Il s’agira de définir et d’articuler entre eux les principaux concepts et principes de la morale de Kant, ainsi que ses grandes thèses rectrices, en les resituant dans leur contexte historique et philosophique (dialogue critique de Kant avec les moralistes antérieurs, tant antiques que modernes) et dans la chronologie de parution des ouvrages de Kant. On s’attachera notamment aux concepts de devoir, d’impératif catégorique moral, de vertu, de loi morale, de volonté bonne, de liberté (en ses 3 sens cardinaux : spontanéité, autonomie, indépendance), de bonheur ou encore de souverain bien.
Il s’agira aussi d’étudier les sources principales en amont de la morale kantienne : les moralistes écossais du sentiment (Shaftesbury, Hutcheson), Rousseau (qui a beaucoup influencé Kant durant sa période précritique), les philosophes moraux dits « populaires » allemands contemporains de Kant (tels que Abbt, Sulzer, Feder, Abicht, Garve, voire Mendelssohn), les moralistes de l’âge classique Descartes et la tradition post-cartésienne (Spinoza, Malebranche, Leibniz, Wolff), mais aussi plus largement les moralistes de la tradition dont Kant condamne les principes hétéronomiques et qu’il entend dépasser, tels que Platon, Aristote, Epicure, les stoïciens, Helvetius, Cumberland, Crusius, Mandeville, Montesquieu, etc.).
Plan du cours : Le cours s’articulera en 7 chapitres (couvrant chacun 2 à 3 séances) :
Introduction : En quoi la morale de Kant échappe-t-elle à la critique hégélienne à venir de formalisme vide et de rigorisme ascétique ? et l’enjeu de la distinction entre Sittlichkeit (vie éthique concrète), Moralität (au sens kantien de philosophie morale rationnelle pure) et Ethik (inspirée de l’éthos d’Aristote).
Présentation du cours (TD) : Le CM sera complété par des séances de TD consacrées à une lecture linéaire et à un commentaire suivi du premier ouvrage de maturité où Kant sa morale : la Fondation de la métaphysique des mœurs (1785) ou autre traduction, les Fondements de la métaphysique des mœurs.
Enseignants :
Mai LEQUAN (CM)
Yoann LOIR (TD)
Thème du cours : La morale de Kant
Présentation du cours (CM) : le CM portera sur "La philosophie morale de Kant"
Présentation du CM : Le CM visera à présenter les grandes lignes et enjeux de la philosophie morale de Kant, en prenant pour fil directeur problématique la critique de formalisme et d’ascétisme rigoriste que lui adressera Hegel.
Il s’agira de définir et d’articuler entre eux les principaux concepts et principes de la morale de Kant, ainsi que ses grandes thèses rectrices, en les resituant dans leur contexte historique et philosophique (dialogue critique de Kant avec les moralistes antérieurs, tant antiques que modernes) et dans la chronologie de parution des ouvrages de Kant. On s’attachera notamment aux concepts de devoir, d’impératif catégorique moral, de vertu, de loi morale, de volonté bonne, de liberté (en ses 3 sens cardinaux : spontanéité, autonomie, indépendance), de bonheur ou encore de souverain bien.
Il s’agira aussi d’étudier les sources principales en amont de la morale kantienne : les moralistes écossais du sentiment (Shaftesbury, Hutcheson), Rousseau (qui a beaucoup influencé Kant durant sa période précritique), les philosophes moraux dits « populaires » allemands contemporains de Kant (tels que Abbt, Sulzer, Feder, Abicht, Garve, voire Mendelssohn), les moralistes de l’âge classique Descartes et la tradition post-cartésienne (Spinoza, Malebranche, Leibniz, Wolff), mais aussi plus largement les moralistes de la tradition dont Kant condamne les principes hétéronomiques et qu’il entend dépasser, tels que Platon, Aristote, Epicure, les stoïciens, Helvetius, Cumberland, Crusius, Mandeville, Montesquieu, etc.).
Plan du cours : Le cours s’articulera en 7 chapitres (couvrant chacun 2 à 3 séances) :
Introduction : En quoi la morale de Kant échappe-t-elle à la critique hégélienne à venir de formalisme vide et de rigorisme ascétique ? et l’enjeu de la distinction entre Sittlichkeit (vie éthique concrète), Moralität (au sens kantien de philosophie morale rationnelle pure) et Ethik (inspirée de l’éthos d’Aristote).
- Kant à la recherche d’une « nouvelle formule de la moralité » plus que d’une nouvelle moralité : la Préface de la Critique de la raison pratique
- L’urgence et la nécessité d’une phase fondatrice formelle et a priori de la morale : la philosophie morale pure ou métaphysique des mœurs comme garantie de l’universalité, de l’objectivité et de la nécessité des principes de toute morale : la Fondation de la métaphysique des mœurs
- La « dialectique naturelle » (logique sophistique illusoire) de la raison pratique commune ou du sens moral commun et le besoin de « faire un pas » dans le champ d’une philosophie morale purifiée
- L’analogie chimique de la purification de la loi morale : la méthode d’analyse régressive et de décomposition du complexe en ses éléments purs (et non simples) appliqués à la morale
- La critique kantienne de la Populärphilosophie et son enjeu : la définition d’une saine « vulgarisation » en morale et, plus généralement, en philosophie et en science
- La dénonciation kantienne des morales de l’hétéronomie, c’est-à-dire de toutes les morales précédentes, et l’exposé des 2 tableaux historiques de la morale donné par Kant (dans ses Leçons d’éthique et dans la Critique de la raison pratique)
- S’arracher aux inclinations du « cher Moi » : la critique kantienne de toutes les formes d’eudémonisme ; amour de soi et amour propre, la question de l’estime morale légitime de soi et la métaphore (judiciaire et piétiste) du « tribunal de la conscience morale »
Présentation du cours (TD) : Le CM sera complété par des séances de TD consacrées à une lecture linéaire et à un commentaire suivi du premier ouvrage de maturité où Kant sa morale : la Fondation de la métaphysique des mœurs (1785) ou autre traduction, les Fondements de la métaphysique des mœurs.
Bibliographie
Contrôles des connaissances
CM : CT (TE 4h)
TD : Contrôle continu (CC)
Le CM sera évalué par un examen terminal écrit en 4h sans documents, où l’étudiant aura à traiter au choix :
Le TD correspondant sera évalué par un CC (contrôle continu) constitué de 2 notes portant sur l’explication de 2 extraits de la Fondation de la métaphysique des mœurs (l’un réalisé en classe en temps limité, l’autre à la maison).
Crédits ECTS :
Licence Philosophie : 4
Licence Droit-Philosophie : 6
TD : Contrôle continu (CC)
Le CM sera évalué par un examen terminal écrit en 4h sans documents, où l’étudiant aura à traiter au choix :
- soit une dissertation portant sur une question générale relative à la morale de Kant,
- soit une explication de texte portant sur un texte extrait ou de la Fondation de la métaphysique des mœurs (1785) ou de la Critique de la raison pratique (1788).
Le TD correspondant sera évalué par un CC (contrôle continu) constitué de 2 notes portant sur l’explication de 2 extraits de la Fondation de la métaphysique des mœurs (l’un réalisé en classe en temps limité, l’autre à la maison).
Crédits ECTS :
Licence Philosophie : 4
Licence Droit-Philosophie : 6