1118353 - Textes philosophiques en langue étrangère - Anglais
Niveau de diplôme | |
---|---|
Crédits ECTS | 1 |
Volume horaire total | 15 |
Volume horaire TD | 15 |
Responsables
Contenu
Licence 3 - Semestre 5 - MAJEURE Philosophie - UE Transversale - Année universitaire 2024-25
Enseignant : Benoît GIDE
Titre du cours : Peter Strawson, “Skepticism, Naturalism and Transcendental Arguments”
Programme du cours :
Selon Peter Strawson (1919-2006), l’objet fondamental de la philosophie est de produire une « métaphysique descriptive » entendue comme mise au jour de la structure des concepts qui conditionnent et limitent la pensée humaine en général.
S’il entend clairement récuser toute tentative consistant à mettre radicalement en question tout ou partie de cette structure et/ou à en exiger une justification, il pourrait cependant sembler hésiter entre deux genres d’attitudes en face du scepticisme : l’une, naturaliste, arguant de notre impuissance de fait à douter de certaines croyances de base ; l’autre, transcendantale, arguant de l’inintelligibilité même ou du non-sens d’un questionnement portant sur des croyances constitutives de notre image générale du monde.
À travers la traduction et l’explication du premier chapitre de Skepticism and Naturalism; Some Varieties (1985), nous nous demanderons si et comment l’auteur parvient à les articuler dans ce qu’il conviendra de nommer un « naturalisme épistémique » ou une position « quiétiste », et nous tâcherons d’évaluer en contexte l’intérêt et/ou le succès d’un tel traitement du scepticisme.
Enseignant : Benoît GIDE
Titre du cours : Peter Strawson, “Skepticism, Naturalism and Transcendental Arguments”
Programme du cours :
Selon Peter Strawson (1919-2006), l’objet fondamental de la philosophie est de produire une « métaphysique descriptive » entendue comme mise au jour de la structure des concepts qui conditionnent et limitent la pensée humaine en général.
S’il entend clairement récuser toute tentative consistant à mettre radicalement en question tout ou partie de cette structure et/ou à en exiger une justification, il pourrait cependant sembler hésiter entre deux genres d’attitudes en face du scepticisme : l’une, naturaliste, arguant de notre impuissance de fait à douter de certaines croyances de base ; l’autre, transcendantale, arguant de l’inintelligibilité même ou du non-sens d’un questionnement portant sur des croyances constitutives de notre image générale du monde.
À travers la traduction et l’explication du premier chapitre de Skepticism and Naturalism; Some Varieties (1985), nous nous demanderons si et comment l’auteur parvient à les articuler dans ce qu’il conviendra de nommer un « naturalisme épistémique » ou une position « quiétiste », et nous tâcherons d’évaluer en contexte l’intérêt et/ou le succès d’un tel traitement du scepticisme.
Bibliographie
- Peter Strawson, Skepticism and Naturalism; Some Varieties (1985), chap. I- “Skepticism, Naturalism and Transcendental Arguments” [accessible sur Moodle].
- G. E. Moore, « La preuve qu’il existe un monde extérieur » (1939), in Philosophie de la connaissance, J. Dutant, P. Engel, Paris, Vrin, 2005 ; pp. 345-351 [accessible sur Moodle].
- R. Carnap, « Empirisme, sémantique et ontologique » (1950), in Signification et nécessité, trad. fr. F. Rivenc et P. de Rouilhan, Paris, Gallimard, 1997 ; supplement A, pp. 313-335 [accessible sur Moodle].
- B. Stroud, « Arguments transcendantaux » (1968), trad. fr. S. Chauvier, in Kant analysé, Cahiers de philosophie de l'université de Caen, No. 33, Presses universitaires de Caen, 1999 [accessible sur Moodle].
- L. Wittgenstein, De la certitude (œuvre posthume éditée en 1969).
- D. Hume, Traité de la nature humaine (1739), livre I, partie IV, chapitre 2- « Du scepticisme à l’égard des sens », trad. M. Malherbe, Paris, Vrin, 2022.
Contrôles des connaissances
Ce cours fait l’objet d’une évaluation en contrôle continu (CC).