17230005 - Esthétique et philosophie de l'art
Niveau de diplôme | |
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Volume horaire total | 18 |
Volume horaire CM | 18 |
Responsables
Contenu
Licence 3 - Semestre 6 - MAJEURE Philosophie - UE Fondamentale - Année universitaire 2023-24
Enseignant : Mai LEQUAN
Thème du cours : L'esthétique de Kant
Présentation du cours :
Le CM d’Esthétique portera sur l’esthétique de Kant et sur ses principaux concepts et thèses, et plus précisément sur l’ouvrage majeur exposant l’esthétique de Kant en tant que théorie des conditions de possibilité du jugement pur de goût (et non en tant que théorie du beau dans les beaux-arts) : la Critique de la faculté de juger (1790) en son volet esthétique.
Seront définies et articulées entre elles les notions cardinales de l’esthétique kantienne : jugement de goût pur, plaisir esthétique, différence entre « beau » et « sublime » (en ses deux modalités mathématique et dynamique), génie créateur, classification des beaux-arts, « libre jeu » harmonieux des facultés de connaître induit par le jugement esthétique, présupposition d’un sens commun (sensus communis) à visée subjectivement (et non objectivement) universelle, dimension du beau comme « symbole du bien » et son horizon suprasensible, antinomie du goût (le jugement de goût est-il objectif et universel ou subjectif et singulier ?) et le dialogue sous-jacent entre Kant et Hume (Essais esthétiques), définition complexe de « l’idée esthétique ».
Le fil directeur problématique du CM sera le suivant : en quoi le jugement réfléchissant esthétique est-il original et singulier et se distingue-t-il des autres types de jugements (jugement réfléchissant téléologique, jugement déterminant objectif de connaissance ou encore jugement pratique pur) ?
Le CM examinera également les rares exemples que Kant donne d’œuvres d’art déterminées dans la Critique de la faculté de juger, ainsi que le rapport - tantôt critique, tantôt élogieux - de Kant aux esthétiques antérieures (de Hume, Burke, Allison, mais aussi de Baumgarten et de Sulzer). Enfin, le CM esquissera quelques-unes des riches postérités de l’esthétique kantienne, en tant qu’elle constitue un des jalons essentiels dans la constitution d’une esthétique moderne du sujet (Hegel, Gadamer, Adorno, art abstrait).
Enseignant : Mai LEQUAN
Thème du cours : L'esthétique de Kant
Présentation du cours :
Le CM d’Esthétique portera sur l’esthétique de Kant et sur ses principaux concepts et thèses, et plus précisément sur l’ouvrage majeur exposant l’esthétique de Kant en tant que théorie des conditions de possibilité du jugement pur de goût (et non en tant que théorie du beau dans les beaux-arts) : la Critique de la faculté de juger (1790) en son volet esthétique.
Seront définies et articulées entre elles les notions cardinales de l’esthétique kantienne : jugement de goût pur, plaisir esthétique, différence entre « beau » et « sublime » (en ses deux modalités mathématique et dynamique), génie créateur, classification des beaux-arts, « libre jeu » harmonieux des facultés de connaître induit par le jugement esthétique, présupposition d’un sens commun (sensus communis) à visée subjectivement (et non objectivement) universelle, dimension du beau comme « symbole du bien » et son horizon suprasensible, antinomie du goût (le jugement de goût est-il objectif et universel ou subjectif et singulier ?) et le dialogue sous-jacent entre Kant et Hume (Essais esthétiques), définition complexe de « l’idée esthétique ».
Le fil directeur problématique du CM sera le suivant : en quoi le jugement réfléchissant esthétique est-il original et singulier et se distingue-t-il des autres types de jugements (jugement réfléchissant téléologique, jugement déterminant objectif de connaissance ou encore jugement pratique pur) ?
Le CM examinera également les rares exemples que Kant donne d’œuvres d’art déterminées dans la Critique de la faculté de juger, ainsi que le rapport - tantôt critique, tantôt élogieux - de Kant aux esthétiques antérieures (de Hume, Burke, Allison, mais aussi de Baumgarten et de Sulzer). Enfin, le CM esquissera quelques-unes des riches postérités de l’esthétique kantienne, en tant qu’elle constitue un des jalons essentiels dans la constitution d’une esthétique moderne du sujet (Hegel, Gadamer, Adorno, art abstrait).
Bibliographie
A – Ouvrages de Kant à lire en priorité :
B – Littérature secondaire en français sur l’esthétique de Kant :
- Observations sur le sentiment du beau et du sublime (1764), Paris, Vrin, 1992 ;
- Remarques touchant les Observations sur le sentiment du beau et du sublime (1764), Paris, Vrin, 1994 ;
- Critique de la faculté de juger (1790), Paris, Gallimard, Pléiade, NRF, Œuvres philosophiques, T. II, 1985.
B – Littérature secondaire en français sur l’esthétique de Kant :
- BOUTON Christophe dir., Kant. Critique de la faculté de juger. Beauté, vie, liberté. L'année 1790, Paris, Vrin, 2008 ;
- CRAMPE-CASNABET Michèle, Kant. Une révolution philosophique, Paris, Bordas, 1989 (rééd. 2003) (en particulier chap. « L’esthétique et la téléologie : la troisième Critique », p. 97-104) ;
- DELEUZE Gilles, La philosophie critique de Kant, Paris, PUF, 1991 (rééd.) (en particulier chap. III « Rapport des facultés dans la Critique du jugement », p. 67-96) ;
- DUMOUCHEL Daniel, Kant et la genèse de la subjectivité esthétique, Paris, Vrin, 1999 ;
- FERRY Luc, Kant, une lecture des trois Critiques, Paris, Grasset, 2006 (IIIe Partie « Critique de la faculté de juger », p. 147-190) ;
- GRANDJEAN Antoine, Kant. Analytique du beau. Critique de la faculté de juger, Paris, Garnier Flammarion, 2008 ;
- GINSBORG Hannah, « Le plaisir du jugement : Kant et la possibilité du goût », in De la sensibilité : les esthétiques de Kant, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, dir. F. Calori, M. Foessel et D. Pradelle (p. 243-259) ;
- LYOTARD Jean-François, Leçons sur l’Analytique du sublime. Kant, Critique de la faculté de juger, § 23-29, Paris, Klincksieck, 2015 ;
- MAKOWIAK Alexandra, Kant, l'imagination et la question de l'homme, Grenoble, Millon, 2009 ;
- MOUTSOPOULOS Evanghelos, Forme et subjectivité dans l'esthétique kantienne, Aix-en-Provence, Ophrys, 1964 ;
- PHILONENKO Alexis, L’œuvre de Kant, Paris, Vrin, 1981, T. II (en particulier chap. IV « La beauté et l’ordre », p. 179-222) ;
- SCHÜSSLER Ingeborg, Art et liberté dans l’idéalisme transcendantal : Kant et Schiller, Lausanne, Payot, 2005 (rééd.) ;
- Numéro spécial « Kant, Critique du jugement (1790-1990) », in Revue internationale de philosophie, 4, 1990, n° 175, Paris PUF.
Contrôles des connaissances
Contrôle terminal (TE 4h).
Crédits ECTS :
Crédits ECTS :
- Licence Philosophie : 3
- Licence Droit-Philosophie : 4